lundi 10 février 2014


LA COMMUNICATION ET LES RESEAUX SOCIAUX


L’arrivée d’internet et des nouvelles technologies ont permis l’émergence de nouveaux réseaux tels que Viadeo et Linkedin mais aussi la mise en lumière des dominants (Facebook, Twitter) qui ont même  été depuis peu côtés en bourse.


Il est désormais possible d’entrer en contact et d’observer les faits et gestes de millions de personnes incluant les personnalités publiques et politiques qui ont aussi été contraints de s’adapter à cette évolution soudaine.


  • Un avancement considérable dans la communication

          Les réseaux sociaux ont permis un développement dans la communication à différentes échelles.


-Au niveau professionnel, notamment pour les artistes, apprentis ou professionnels confirmés , les utilisent pour se faire connaitre , communiquer ou agrandir et cultiver leurs notoriétés. Nous avons eu la possibilité d’interviewer plusieurs acteurs de notre société économique ayant tous un rapport de près ou de loin avec un réseau  social :

· Interview de Axelle Masliah ( 16 ans), Mannequin :

Utilisez-vous un réseau social ? Si oui, lesquelles ?
Eh bien, j’utilise essentiellement Facebook dans ma profession, pour communiquer avec mes collègues et me tenir informée des nouvelles collections de créateurs, c’est important de se tenir informé !

En tant qu’acteurs déterminant de la société avez-vous entendu parlé des différentes bavures politiques ? Etes vous choquée par celles-ci ?
Comme tout le monde je crois … j’essaie de me tenir au courant et j’ai principalement  entendu parler de l’affaire Dieudonné et des soucis conjugaux de Monsieur Hollande (rires).

D’après vous, les réseaux sociaux sont ils une bonne ou une mauvaise chose pour la société ?
Une mauvaise, très mauvaise chose, personnellement je trouve que cela dégrade plus facilement les relations. Il ne devrait pas y avoir autant de gens « accros », si je puis dire, à ces sites qui devrait rester purement professionnels.

D’un point de vue économique, comment voyez-vous l’arrivée des réseaux sociaux dans votre profession ?
En deux mots : pratique et efficace, c’est seulement économiquement que je trouve que c’est une bonne chose.

·   Interview de Marc [] responsable informatique de Euler-Hermes, entreprise d’assurance-crédit siégeant dans la Tour First :

Utilisez-vous un réseau social ? Si oui, lesquelles ?
J’utilise effectivement plusieurs réseaux sociaux, tels que Viadeo qui me permet de rester en contact avec mes collègues, Facebook également pour rester en contact avec mes collègues mais aussi ma famille et mes amis , j’utilise aussi LinkedIn.

En tant qu’acteurs déterminant de la société avez-vous entendu parlez des différentes bavures politiques ? Etes vous choquez par celles-ci ?
Bien sur, cela va sans dire et cela m’attriste que des individus censés diriger notre pays soient capables de commettre de tels actes à la vue de tous et sans crainte d’être inquiétés ou même simplement de nuire à l’image du pays sur le plan international.

D’après vous, les réseaux sociaux sont ils une bonne ou une mauvaise chose pour la société ?
A vrai dire, objectivement parlant, j’ai un point de vue péjoratif concernant les réseaux sociaux : c’est vrai que quand on voit tous ces adolescents qui se suicident ou publient des choses hors normes et , comme ce dont on vient de parler , les dérapages politiques  , on ne peut que s’inquiéter sur l’impact qu’ils ont sur la société.


D’un point de vue économique, comment voyez-vous l’arrivée des réseaux sociaux dans votre entreprise ?

C’est une révolution tout simplement, un nouveau moyen de publicité, d’étendre son champ d’actions et de recruter plus facilement également.


      

      Un grand pas dans les communications des adolescents a été possible. En effet les réseaux sociaux dominants sont devenus en quelques années l’une voir même la principale occupation pour au moins 80% d’entre eux. Depuis peu, nous avons pu constater une immense irruption de site proposant de rencontrer l’amour, la particularité de ceux-ci, ils sont uniquement réservés aux adolescents voir même aux préadolescents ; ces sites de rencontres pour ados amènent évidemment des « intéressés » plus âgés et recherchant autre chose que les innocents et ignorants qui s’inscrivent à ces sites, sans en faire part à leurs parents. 


Nous avons effectué une interview sur 100 adolescents de différentes classes sociales et repartis entre la seconde, la première et la terminale : Selon eux, les réseaux sociaux leur procurent un moyen concret de s’exprimer et d’exister , même si beaucoup les utilisent parce qu’ils suivent la « mode » ou parce que qu’ils ne veulent pas être stigmatiser comme étant des « bollosses » ( terme péjoratif qui désigne dans la plupart du temps des individus refusant de suivre les normes imposant , cette stigmatisation est souvent liée à des  comportements différents , une façon différente de s’habiller ou des rumeurs fondées ou non ). Moins de 40% les définissent comme bénéfiques à la société ; ayant tous pris connaissances des bavures mais très médiatisées, ceux-ci restent méfiants quant à leur arrivée sur la toile.

  




      Il est important de constater un engouement soudain de la part des personnes de 30 à 45 ans sur les réseaux sociaux. En effet ce phénomène a été constaté sur Facebook,  le réseau le plus performant réunissant un peu plus de 750 millions de membres échangeant plus de 4 milliards d’objets chaque jour, et My Space. Cette tendance semblent séduire plus que les adolescents puisque certains réseaux réservés exclusivement à cette tranche d’âge ont fait leur apparition il y a peu sur la toile, nous pouvons évidemment nous référer à LinkedIn ou Viadeo.

     Les réseaux sociaux s'insèrent aussi,dorénavant dans des débats parlementaires et les problèmes de sociéte. Le "tweet" (le tweet désigne une publication effectué par un individu abonné au réseau social: Twitter) est aujourd'hui un outil propagande et a permis à des millions d'individus de faire évoluer des situations politiques différentes et surtout permis des soulèvements populaires importants:

·       Durant la semaine précédant la chute d’Hosni Moubarak, le nombre de « tweets » concernant les changements en Egypte est passé de 2300 à plus de 230 000 par jour à travers le monde entier.
·       Les vidéos contenant des protestations ou des commentaires politiques se sont propagées massivement en un temps record : 5,5 millions de vues pour les 23 vidéos les plus regardées sur You tube en 2012.
·       Le nombre de contenus en ligne produits par des groupes d’opposition à des régimes politiques répressifs, des idéaux racistes ou même des personnalités politiques,  sur Facebook  ou à partir de blog a considérablement augmenté
·       On estime que plus de 30% de la campagne de l’actuel président des États-Unis, Barack Obama, s’est effectué grâce aux réseaux sociaux et au partage internet.
·       Le rôle stratégique des réseaux sociaux est à nouveau souligné lors des printemps arabes : en analysant les tweets, échanges, blogs et vidéos échangés sur le web pendant cette période, il est possible de valider de manière empirique, l’influence des sites collaboratifs sur les bouleversements qui se sont produits. Une triste constatation de ces cybers révolutions, c’est qu’ils incitent les régimes concernés à forcer le développement de la « e-censure », qui désigne la censure de plus en plus pesante sur internet.


   L’expression « médias sociaux » est de plus en plus utilisée, celle-ci recouvre les différentes activités qui intègrent la technologie, l’interaction sociale et la création de contenus. 
   Le « social média » en anglais , c’est d’une façon générale , le fait de communiquer en utilisant tous les moyens proposés par internet pour initier un dialogue , échanger , partager, écouter , et entrer en relation.

Les médias sociaux ne peuvent pas seulement être pris comme un prolongement virtuel de la communication, il faut à la fois analyser et comprendre leurs impacts.
S’insérant en droite ligne des  nouvelles technologies, les médias sociaux sont devenus incontournables tant ils sont sollicités et servent de déclic pour toute information. En un temps record, ils ont transformé le paysage médiatique avec à la clé les revers que nul n’est censé ignorer.


Ceux-ci utilisent l’intelligence collective et dans un esprit de collaboration en ligne.


      Si on a vanté le rôle du web dans les soulèvements populaires précédents, il reste un formidable outil de contrôle aux mains des gouvernements, autoritaires …ou non. Certains peuvent voir les « tweets » et autres publications comme de armes à utiliser à des fins négatives : déclaration de guerre de la part du Hamas à l’armée israélienne qui a eut lieu sur Twitter.
    L’idée qu’Internet serait un espace trop vaste pour être contrôlé est fausse. Espionnage, filtrage de site, cyberattaques… Ce ne sont pas les technologies qui manquent pour ce faire.

      Beaucoup d’états dictatoriales et donc assez répressifs interdisent et restreignent l’accès aux réseaux sociaux au même titre que les sites internet à caractères choquant, cette répression a pu être observée en Chine, Corée du nord, en Inde ou en Russie où Facebook est interdit.

Le 5 avril 2009, en Moldavie, les élections législatives donnent une large victoire au Parti communiste au pouvoir. Convaincue que le scrutin a été truqué, la jeunesse se mobilise aussitôt. Certains observateurs parlent alors de « révolution Twitter ».

   Face à des médias contrôlés, les tweets permettent à chacun de connaitre les évènements en cours, les réactions, les manifestations prévues ainsi que les moyens de s’y rendre en évitant les contrôles.










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